17 juin 2015

Absence programmée

Bonjour bonjour. :)

Aujourd'hui, je ne viens pas vous proposer d'histoire, ni de réflexion, mais vous avertir d'une absence d'une petite semaine. La cause ? Des "vacances". Je ne pars pas, mais la semaine va être très chargée, très mouvementée et je n'aurais probablement pas le temps d'écrire. Normalement, si tout va bien, je reviens vers vous mardi ou mercredi. 

Voilà, je vous souhaite une bonne semaine et j'espère vous retrouver très vite. :D

15 juin 2015

L'homme qui ne tourne pas la page.

Aujourd'hui je vous propose une histoire, dont l'idée m'est venue lorsque j'étais à Paris, dans le métro - ce qui a très certainement inspiré le lieu de l'action. J'espère qu'elle vous plaira et n'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez. :)

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L'homme qui ne tourne pas la page



Une sonnerie retentit, celle qui précède la fermeture des portes, et la foule s'agite autour de moi. On me bouscule et je peste contre l'infâme inconnu que je vois courir et disparaître au sommet de l'escalier. Quelques secondes et je le retrouve, ce malpoli. Jouer des coudes ne l'a pas aidé à attraper le métro de dix-huit heures trente-trois, qui vient de s'engouffrer dans un tunnel obscure.

Moi, en bon indigène, respectueux des coutumes locales, je me contente de passer devant le malotru en le gratifiant d'un regard méprisant. Lui, en bon indigène, immunisé contre les coutumes locales, reste insensible à mon mépris et, pire, ne semble même pas me remarquer. Tant pis. Je grogne, m'éloigne de cet immonde être, et m'immobilise sur le quai ; trois minutes avant le train suivant.
Trois minutes d'attente, trois minutes d'ennui mais, surtout, trois minutes de découvertes. Tour à tour, différentes effluves locales, typiques, glissent avec délicatesse dans mes narines. Au doux parfum d'une charmante demoiselle, à ma droite, succède l'odeur acre de cigarette froide puis, encore mieux, la senteur de vieille pisse d'un sans-abris dans mon dos. 
En somme, trois minutes très ordinaires.

Enfin, arrive à mes oreilles le ronronnement de la rame en approche. La machine s'est tout juste arrêtée que, déjà, la masse informe s'agglutine devant les portes qui s'ouvrent, prête à entrer, forçant le passage sans même laisser sortir les usagers. 
Fondu dans la foule, c'est à mon tour de jouer des coudes pour entrer, de force, au milieu de la caisse. Compressé contre d'autres, agrippé à une barre grasse, je respire autant que possible tandis que des mains inconnues se glissent, sans pudeur aucune, dans mon dos.

Une station.
Deux stations.
Trois stations.
Enfin, des gens descendent.

Je retrouve de l'espace et ai autre chose à regarder qu'une aisselle transpirante. J'en profite même pour dégoter une place assise sur un siège presque confortable ; quelle chance ! Un peu égoïste, j'ignore le regard accusateur d'une vieille dame qui, elle aussi, convoitait mon auguste trône. Ne sait-elle donc pas, celle-là, que les bonnes manières ont été mises à mort à coup de goudron, de gaz d'échappement et de klaxons furieux ? 
Non ! C'est ma place. Je ne la céderai pour rien au monde. Je suis un rustre malpoli, comme des centaines de milliers d'autres, et je l'assume. 

Une fois assis, il reste les mauvaises odeurs mais je retrouve un minimum d'espace vital et j'ai alors tout loisir d'observer mes concitoyens dans leur splendeur et leur grisaille. De ceux que je vois, tous font la gueule. Pas un sourire, pas une expression joyeuse. Des gens bien ordinaires donc, représentant à merveille leur ville. Mais voilà que mon regard se pose sur un homme, assis en face de moi. Là, quelle surprise ! Sur ses lèvres trônent, je vous le jure, un très léger sourire ! 
J'ai tant de mal à le croire que je le scrute, un bon moment, pour m'assurer de l'authenticité de ce sourire. 

Pas de cicatrice.
Pas de trace d'Accident Vasculaire Cérébral.
Pas de malformation.

Encore sous le choc, je ne peux que l'admettre ; ce type semble bel et bien heureux et, puisqu'il n'y a aucune demoiselle à admirer avec insistance, le simple étirement sur son visage suffit à rendre cet inconnu plus intéressant que tous les autres réunis. 

En bon investigateur, je cherche la cause de sa joie : 


Il tient un journal. 
Sa lecture doit l'enthousiasmer. 
Peut-être vient-il d'apprendre une bonne nouvelle ? 

Entre les récits de guerres et les augmentations de taxes, il a apprit la victoire in-extremis d'une équipe quelconque, d'un sport quelconque, qu'il soutient et ce seul fait, aussi dérisoire soit-il, suffit à ensoleiller sa matinée. 

Oui, voilà, c'est cela : il lit la page des sports ! 

Hélas, un regard plus attentif à son torchon et ma théorie s'effondre ; il lit un journal économique. D'ailleurs, il porte un costume et un porte document repose entre ses pieds. Changement d'hypothèse : cet homme, probablement cadre et écolo – pour emprunter les transports en commun – d'une grande entreprise, vient de lire, noir sur blanc, que les actions qu'il a acheté la semaine dernière ont gagnées deux points en bourse. Je dirais même trois ; deux points supplémentaires ne suffiraient pas à faire sourire un homme de son envergure. 

Oui, voilà, c'est cela : ce brillant homme d'affaire voit ses placements fleurir. Son printemps financier arrive et le rend gaie.

Mon mystère résolu, pour de bon cette fois, je pose mon regard sur trois demoiselles qui viennent d'entrer. Débardeurs moulants, mini-jupes, escarpins à talons hauts et jambes dénudées sont autant de plaisirs pour mes yeux. Certains vous dirons qu'un tel regard est déplacé. Peut-être est-ce le cas ? Moi, je pense que non. Elles le provoquent, ce viol visuel ; si elles ne veulent pas être scrutées, elles n'ont qu'à ne pas être bonnes à regarder, voilà tout ! 

Malgré cela, ne s'écoulent pas deux minutes que, déjà, les trois grognasses me dévisagent, visiblement mécontentes d'être ainsi détaillées. Ah ! Pour sûr ! Si elles pouvaient partager les visons que j'ai eu, de toutes les trois, elles n'oseraient jamais me regarder avec tant de condescendance tant j'ai pris connaissance, dans mon imaginaire – qui est certainement très proche de la réalité – des moindres détails de leurs corps aguichants, allant jusqu'au moindre grain de beauté dissimulé sur une parcelle de peau interdite. En grand Seigneur, je consens à quitter ces demoiselles sans vertu des yeux mais le regard inquisiteur de ces dames pèse sur moi, et il me vient l'envie furieuse de les remettre à la place qui leur incombe. Toutefois, je sais être galant-homme et je décide de laisser leur dérisoire sentiment de victoire intact. Je préserve ainsi leur féminisme illusoire et leur offre de garder l'espoir futile d'une égalité des sexes. Mon silence constitue sans nul doute une bonne action. Quel gentilhomme je suis !
Finalement, pour balayer mon désir furieux, je reporte mon attention sur l'homme d'affaire prestigieux, toujours occupé avec son papier économique. 

Il est amusant de remarquer que les gens sont toujours plus fringants au premier coup d'oeil et perdent en élégance avec les détails. Mon talentueux financier ne fait hélas pas exception. 
Son sourire toujours aux lèvres – ce qui commence vraiment à devenir louche – je remarque que sa barbe, qui me semblait jusque là entretenue, est en désordre et à la limite de l'anarchie pilaire. Il en va de même pour ses cheveux, assez mal peignés, qui laissent échapper quelques mèches rebelles et il me semble même distinguer, sur le noir de sa tignasse sauvage, des pellicules. Sa seule pilosité, faciale et crânienne, suffit à lui retirer son prestige, le faisant presque passer pour un escroc. Et ce n'est que le début...

Après ses poils, je m'intéresse à ses vêtements. Ah ! Qu'il est beau son costard ! Recouvert de plis en tous genres, il expose fièrement de petites tâches d'origines diverses, quelques estafilades légères et même une déchirure, longue comme la main, sur l'extérieur de la cuisse gauche – qui est honteusement cachée contre la paroi du train. Quand à ses chaussures – et son porte-document – elles sont faites d'un cuir usé, délavé et déchiré par endroit.
Non, vraiment, il ne paie pas de mine. Cet homme d'affaire – à supposé qu'il en soit bien un – est à la finance ce qu'un clochard est à la société ; un déchet. 
Peut-être en est-il un, de sans-abri ? Maintenant que j'y pense, il me semble que les mauvaises odeurs qui chatouillent mes narines viennent de lui.

Il n'est pas coiffé. 
Il n'est pas rasé.
Il porte des guenilles.
Il sent mauvais.

C'est un imposteur. Semblable à la grenouille, il veut se faire gros comme le bœuf, mais n'est bon qu'à traîner dans la vase. Il me dégoûte. Comment ai-je pu lui trouver du prestige ? Ah ! C'est ce qui arrive quand, comme moi, on veut trouver de la valeur aux gens ; on finit par se tromper et on accorde de la gloire à des types qui en sont dénués. Quelle déception.
Du fait, je ne le regarde plus. Je ne veux plus poser mes yeux sur cette chose. Je m'empresse d'observer les autres usagers – les trois féministes n'étant d'ailleurs plus là – en n'ayant qu'une hâte ; oublier cet immonde usurpateur et tourner la page.

Tourner la page... Ma curiosité est piquée à vif et je ne peux qu'accorder un peu plus d'attention à cet étrange individu.

En effet ; depuis que je l'observe – plusieurs minutes, donc – je ne l'ai ni vu, ni entendu, tourner les pages de son magazine. A ce détail, que seul un vrai détective peut remarquer, s'ajoute le fait que ses yeux sont fixes. Je n'y vois pas le moindre mouvement qui prouverait sa lecture et, plus j'observe ses globes oculaires, plus ils semblent figés. On aurait pu croire à une statue de cire, si son odeur ne le trahissait pas. 

Ah, il a bougé ; il a cligné des yeux. Il est vivant, donc. C'est une bonne nouvelle, je crois. Je persiste à le harceler du regard, guettant le moindre mouvement de ses yeux, mais rien. Seules ses paupières s'abaissent parfois pour remonter aussitôt Il est ailleurs, dans un autre monde. 
Il m'intrigue, je dois l'avouer. 

Mais où donc est perdu son esprit ? Et pourquoi dans le métro ? Il ne me faut pas d'avantage d'interrogations pour trouver les réponses.

C'est un clochard.
Il est noyé dans la masse des travailleurs et étudiants.
Il mime une lecture inexistante.
Il sourit.

...
Je crois comprendre.

Il fait semblant de lire, d'aller travailler, d'être comme tout le monde – et non un rejet impropre de la société. Il fait semblant de vivre. Ainsi installé, les yeux rivés vers sa revue financière, il se tourne vers le passé. Il se revoit, élégant et prestigieux, dans son costume flambant neuf. Absorbé dans ses souvenirs, il ne peut pas tourner la page de sa revue et, pour les mêmes raisons, il est incapable de tourner la page de son histoire, la page de sa vie.

Il fuit la réalité. C'est un lâche.

Je me suis trompé sur cet être, complètement. Ce n'est pas un homme d'affaire. Ce n'est pas reconnu. Ce n'est même pas un homme. C'est un sous-être. Ce type, ce menteur, ce lâche ! Il n'est rien ! Il n'est que l'ombre d'un souvenir. Une loque qui profite de la société ! Et je suis sûr qu'il prend les transports en fraudant !

Usurpateur.
Menteur.
Lâche.
Sale.
Tricheur.
Mérite-t-il seulement de vivre ?

Je ne supporte plus son sourire en coin ; j'ai envie de le frapper, de le défigurer pour qu'il fasse la gueule, comme tout le monde. Il me nargue, j'en suis sûr ! Lui, le profiteur, il fuit jusque la réalité. Il n'en a pas le droit ! Comment ose-t-il ne serait-ce qu'être ici ? Il me dégoûte. C'est est trop. Par chance, je descends à la prochaine station.

Alors, furieux, je me lève. J'arrache le journal de ses mains. Je le déchire et le jette sur lui. Je pousse la rage jusqu'à lui cracher dessus et lui lancer une insulte pleinement méritée.

Le voilà qui me regarde. Son sourire s'est effacé et il semble choqué. Ah ! Cela lui apprendra à me narguer, et à profiter de la société. Les autres usagers ne réagissent pas. Pourquoi le feraient-ils ? C'est un déchet de société, rien de plus.
Enfin, le véhicule ralentit. J'oublie le fuyard et me dirige vers la sortie. Les autres voyageurs s'écartent, par respect sans doute.

Le train s'arrête. Je repense à mon action.
Les portes s'ouvrent. Je suis fier de moi.
Les usagers et moi descendons. Je le dis haut et fort : « Heureusement qu'il y a des gens comme nous ; intègres, honnêtes, francs et actifs. »
La foule se disperse.
Je reste seul sur le quai.

C'est d'un pas lent que je me dirige vers ma couche, installée sur du carrelage bleu, derrière des sièges en plastique. Là, je recompte les pièces laissées dans mon gobelet usé, tout au long de la journée.

L'autre, dans le métro, c'est un menteur. Un lâche. Un déchet. Un profiteur. Je ne suis pas comme lui. Non. C'est différent.

Je ne suis pas un clochard. Non. Je suis un indépendant incompris.
Je ne mendie pas. Non. J’aide les gens à se débarrasser de leur encombrante monnaie.
Je ne suis absolument pas sale. Non. Je fais preuve d'écologie et économise l'eau.

L'autre, dans le métro, c'est un menteur. Un lâche. Un déchet. Un profiteur. Je ne suis pas comme lui. Non. C'est différent...

Moi, j'ai tourné la page...

Je crois.


12 juin 2015

Conspirations Illuminées

Conspirations illuminées… Encore un titre racoleur qui se veut à la fois accrocheur, mystérieux et passionnant, n'est-ce pas ? Vous ne savez pas de quoi cela va parler et, pourtant, vous êtes là, à lire mes lignes. Le sujet n'est pas encore dévoilé mais je suis sûr que vous avez très envie de connaître la suite, de savoir de quoi je vais vous parler et chacun des mots que j'écris, qui nous éloignent pourtant du sujet, vous donne envie d'en savoir plus. Après tout, pour que je tourne ainsi autour du pot, cela doit être très important, non ?

Ce genre de stratagèmes, je ne suis pas le premier à en faire usage même si je pense pouvoir dire, sans me tromper, que je suis loin d'être un maître en la matière. Toujours est-il qu'il est courant, pour ne pas dire « normal », d'utiliser ce type de processus de nos jours. On distrait le spectateur, le lecteur, l'électeur et le consommateur pour l'éloigner, toujours plus, du sujet, de la vérité ou de l'essentiel. On le divertit à coup de jolies phrases, avec des artifices et de belles illusions qu'il accepte volontiers. On l'emmène en ballade sur une rivière – aussi artificielle que le reste – dont on maîtrise le courant et la trajectoire. Parfois, on le secoue un peu parce que, quand même, il ne faudrait pas le prendre pour un idiot naïf, mais ces secousses sont toujours aussi artificielles et participent à l'éloigner, toujours un peu plus, de la vérité.

Toujours des artifices
J'entame le troisième paragraphe de ma « Réflexion Partagée » et je ne suis toujours pas entré au cœur du sujet et, même là, alors que je m'apprête à vous révéler le thème de ce texte, je continue encore un peu à vous faire tourner dans cette ronde artificielle. C'est à croire que je n'ai pas envie de vous le révéler, ce thème ! Au final, pourquoi le ferais-je ? Je pourrais me contenter de divaguer, encore et encore, vous promettant de vous dire la vérité au prochain paragraphe sans jamais tenir parole et en réitérant à chaque fois mon mensonge.

Après tout, c'est ce que font les politiciens, non ? Ils nous mentent. Ils « oublient » leurs paroles. Ils se lancent la balle entre eux sans jamais penser à nous la passer. Ils le font, depuis bien des années et les gens l'acceptent. Oh, bien sûr, cela ne leur plaît pas ! Ils râlent, ils menacent d'aller voter pour le parti opposé – et, ce, malgré le fait qu'ils soient tous aussi pourris les uns que les autres – mais ils l'acceptent et si, par le plus grand des hasard, l'un de ces menteurs se retrouve dos au mur, face à la foule en colère, il trouve une diversion, un sujet que l'on met en avant au point de détourner tous les regards. Un sujet que l'on gonfle artificiellement et auquel on greffe des tensions inutiles, illusoires, faîtes pour diviser toujours un peu plus le peuple et le détourner de l'essentiel. Guerres, polémiques, attentats et terrorismes sont autant de bonne diversions qui permettent à nos menteurs élus de se faire oublier et, même, souvent, d'agir dans notre dos. 

L'un de ces sujets, destinés à diviser et à désorienter la foule, consiste en ce que l'on peut nommer grossièrement « La théorie du complot » ou « La conspiration universelle. » Le problème de ces théories, de ces complots et de la manipulation dont on nous parle c'est qu'il n'y a pas de preuves réelles, tangible et visibles par tous. Déjà que lorsqu'il est question de déforestation massive, de camps de concentration et d'autres abominations, dont les preuves existent et son visibles par tous, la population tend à nier, fermer les yeux et s'enfermer dans des mensonges pré-pensés alors, lorsqu'il est question d'un truc encore plus grand, encore plus important et encore plus vilain pas beau tout plein, vous pensez bien que cette même populace va rire et le tourner au ridicule. 

Au départ, avec ce texte, je voulais parler des « illuminatis », dont j'entends assez souvent parler, genre de théorie suprême du complot universel secret mais plus j'y réfléchis et plus je vois cette chose, cette « organisation » comme une autre des manipulations et des diversions que l'on nous balance pour nous éloigner de la vérité. Qu'on se le dise ; des complots, il y en a. Des sectes et organisations secrètes, il y en a. Des manipulations, qu'elles soient médiatiques, historiques ou culturelles, il y en a. Mais, clairement, qu'on se le dise aussi, les « illuminatis », s'ils existent, ne sont qu'une façade, un genre de pantin articulé destiné à dévier les curieux et théoriciens du complot d'une vérité éventuelle. Du coup, comme j'aime bien les analogies et métaphores, je vais vous en donner une qui m'est venue en écrivant ces lignes :

Imaginez que vous cherchiez un trésor. Genre, un trésor pirate, enterré sur une plage et qui suffirait à vous faire vivre comme un prince – ou une princesse – pour le reste de votre vie. Ce trésor, vous le voulez, vous le cherchez et, miracle, vous trouvez une carte, laissée par le capitaine des pirates – le même capitaine qui, même mort, ne veut pas que l'on retrouve son trésor. Vous avez beau savoir qu'il était avare et ne voulait pas que l'on retrouve son trésor, vous vous fiez à cette superbe carte. Vous trouvez l'endroit, indiqué d'une croix rouge, vous creusez et… Rien. Vous finissez par réaliser que votre carte est mensongère.

Ces théories du complot et les « illuminatis » c'est un peu comme cette histoire de trésor. On sait qu'il y en a, mais on ne sait pas où et les rares informations que l'on trouve sont destinées à nous éloigner, à chaque fois un peu plus, de ce que l'on cherche. Personnellement, si j'étais à la tête d'une organisation secrète mondiale c'est ainsi que j'agirai : je mettrais en place une fausse organisation en la gonflant artificiellement et pointerai tous les projecteurs dessus, le tout pour que l'on me fiche la paix et que l'on regarde ailleurs d'autant plus que, non contente d'égarer les curieux et de les induire en erreur, cette façade permet aussi de diviser la populace ! Entre ceux qui y croient et n'en démordent pas et ceux qui en rient et le décrédibilisent, les débats font rage et participe, encore une fois, à nous divertir et nous aveugler. 

Aussi, après ces quelques paragraphes qui ne représentent que mon avis – et ne constituent donc pas une vérité absolue – je vous invite à réfléchir, à voir au-delà de ce que l'on nous montre et à ne pas toujours croire ce que l'on nous dit. Remettez les choses et les faits en question même – pour ne pas dire surtout – lorsque cela semble facile ! En résumé, réfléchissez et pensez par vous même.

Bienvenue

Je vous souhaite la bienvenue sur mon humble blog, par le biais duquel je souhaite partager avec vous mes écrits qui abordent des thèmes variés. Je vous invite à vous perdre entre mes lignes et à revenir quand vous voulez. :)